Jean-Thomas Trojani : Sauvons la consommation… et donc la croissance

La méditation a reculé aux yeux de l’auteur de l’Essai les limites de son sujet, et au milieu de ses études il a conçu le dessein de faire d’Aristote le centre d’une histoire de la métaphysique. Le ralentissement s’approfondit et un cercle vicieux de désespoir se met en place. Mais l’intelligence reconnaîtrait-elle la supériorité de la morale qu’on lui propose, étant donné qu’elle ne peut apprécier des différences de valeur que par des comparaisons avec une règle ou un idéal, et que l’idéal et la règle sont nécessairement fournis par la morale qui occupe déjà la place ? Il n’y a qu’à essayer de vendre un déambulateur à un jeune cinquantenaire pour s’en persuader. Accompagné de deux hommes, j’allai devant moi, en chassant ; je traversai un col de montagnes, et je descendis dans une vallée bien plus vaste, peuplée, en partie cultivée, où je fus accueilli par un Européen, un missionnaire qui vivait là, depuis vingt ans, sans que personne, du moins dans l’Assam, s’en doutât. Nous ne serions pas surpris que ce fût aussi le sentiment de nos savans et même de beaucoup de nos philosophes qui ont peu de goût pour les subtilités transcendantes, et pour lesquels toute théologie qui brave le temps et l’espace dans ses conceptions est inintelligible. Pour mettre fin à cette procédure d’obstruction, déclenchée par un seul sénateur, il fallait jusqu’à présent un vote de « clôture » de 60 sénateurs, sur les 100 que compte la chambre haute. La philosophie nous introduit ainsi dans la vie spirituelle. Nous appellerons illusion la fausse apparence, celle qui est viciée ou dénaturée en raison de conditions inhérentes au sujet percevant, à ce point que par elle-même elle ne fournit qu’une idée fausse de l’objet perçu ; nous donnerons, par opposition, le nom de phénomène à l’apparence vraie, c’est-à-dire à celle qui a toute la réalité externe que nous lui attribuons naturellement ; enfin, nous distinguerons le phénomène dont la réalité externe n’est que relative, d’avec la réalité absolue que l’esprit conçoit, lors même qu’il n’aurait aucun espoir d’y atteindre avec ses moyens de perception. Autrefois, le personnel surnuméraire était aussi gardé parce que les entreprises anticipaient la reprise. S’il s’agit de recettes budgétaires, sont-elles compatibles avec la stratégie globale de réduction de nos déficits ? Ce serait une présomption impertinente d’objecter que son procédé est irrationnel, car cela revient simplement à dire que sa méthode pour fixer la croyance n’est pas la nôtre. Ce n’est plus la réalité même, dit-elle, qu’elle recomposera, mais seulement une imitation du réel, ou plutôt une image symbolique ; l’essence des choses nous échappe et nous échappera toujours, nous nous mouvons parmi des relations, l’absolu n’est pas de notre ressort, arrêtons-nous devant l’Inconnaissable. Sans accord sur le texte, les négociations ont été prolongées de plus de 12 heures. Depuis octobre, Jean-Thomas Trojani s’active à ce nouveau concept. Ce n’est pas pour autant que les revenus du capital doivent être exemptés d’impôts, mais cela explique la spécificité des impôts qu’on leur applique. Mais déjà nous aurons moins de peine à apercevoir le mouvement et le changement comme des réalités indépendantes si nous nous adres­sons au sens de l’ouïe. On peut exprimer de vingt manières différentes cette impossibilité ; elle reste toujours la même et demeure toujours insurmontable. Cette voie est même la seule qui puisse, de nos jours, constituer graduellement, en dehors de la classe spéculative, proprement dite, un vaste tribunal spontané, aussi impartial qu’irrécusable, formé de la masse des hommes sensés, devant lequel viendront s’éteindre irrévocablement beaucoup de fausses opinions scientifiques, que les vues propres à l’élaboration préliminaire des deux derniers siècles ont dû mêler profondément aux doctrines vraiment positives, qu’elles altéreront nécessairement tant que ces discussions ne seront pas enfin directement soumises au bon sens universel.